Periodismo de la nueva era

sábado, 23 de agosto de 2008

La prostitution étudiante, *France

Artículo de Charles Personne desde Bordeaux, France, 20ans france-jeunes.net

Depuis plusieurs années ce phénomène est apparu, voici les raisons de son développement.

Cela semble incroyable mais depuis un récent livre "Mes chères études", dont nous aurons tous compris le sens, la France semble découvrir comment sa jeunesse désespérée fait pour survivre. En effet face à la hausse qui semble sans fin des prix de l'immobilier au manque de volonté des pouvoirs publics de l'enrayer ou du moins de construire des logements pour étudiants en nombre et qualité suffisantes les étudiants se retrouvent dans l'obligation de se loger dans un parc privée déjà difficile d'accès pour les salariés (à l'exception des étudiants qui peuvent être logés chez leurs parents). Notre pays possède un système de bourse très limité.
Encore récemment reformé, il ne bénéficie qu'aux plus défavorisés et exclut de fait toute la classe moyenne qui n'a pas pour autant les moyens d'aider financièrement leurs enfants à financer leur avenir.
C'est pour cela que la moitié des étudiants sont dans l'obligations de travailler en plus de leurs études. Mais le petit travail d'appoint est devenu une obligation, face à la vie chère, loyer, nourriture, transport, aux obligations scolaires, ordinateurs, livres etc... Certains jeunes désespérés se tournent donc vers la prostitution, coucher pour de l'argent pour manger, situation qui peut sembler incroyable dans la cinquième puissance économique du monde, c'est peut être cela l'exception française. Il n'existe pas de statistique officiel sur leurs nombre, certains syndicats avancent le nombre de 10.000, jeunes filles mais aussi garçons. Ce chiffre s'explique par le manque financier des étudiants mais aussi par la situation de l'emploi dans notre pays.
Cet argent si "facile" et vite gagné est en fait un piège qui ce retourne bien souvent contre les étudiants. En effet tel un engrenage fallacieux il profite des plus faibles pour les réduire à néant. Il est dommage que notre pays ne décide pas de s'occuper enfin de sa jeunesse, mais en fait faudrait-il qu'un seul de nos gouvernants ait connu l'université et ses fins de mois difficiles. Notre classe politique quasi exclusivement élevée dans les grandes écoles est en effet totalement deconnectée des réalités de notre pays. Des solutions existent pour endiguer ce phénomène, la remise à plat du systèmes des bourses, un allocation pour chaque étudiant, la construction de logement pour étudiants...

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